° Actualité Fleurus Presse ...°
Je ne sais pas si vous le saviez, mais les éditions Fleurus Presse, qui éditent tous les mois des magazines jeunesse tels que Papoum, Abricot, Abricot jeux, Mille et une histoires, Pirouette, Les p'tites princesses, Je lis déjà, Les p'tites sorcières, ... ou encore les P'tites filles à la vanille où j'illustre tous les mois les aventures de Mélie et Zélie, appartiennent au grand groupe de presse et d'édition Le Monde !
Et ... plutôt que de me lancer dans une longue explication pas forcément claire ni pertinente, voici un article de presse recopié sur le Web ce matin...
Grève historique au journal le Monde
par RFI
Article publié le 14/04/2008 Dernière mise à jour le 14/04/2008 à 07:22 TU
Le quotidien du soir ne sera pas dans les kiosques, ce lundi. Le journal est en grève. C'est la première depuis 1976 et la seule de son histoire pour des motifs internes. Les finances du groupe sont au plus mal, avec une dette qui s'élève à 150 millions d'euros. Rien que pour l'an dernier, le journal a accusé une perte de 20 millions d'euros. C'est pourquoi la direction a annoncé un plan de redressement. Un plan que jugent trop sévère les salariés du groupe.
Ce plan de redressement prévoit tout d'abord la suppression de 130 emplois au Monde, (dont les deux-tiers à la rédaction) sur un ensemble d'environ 600 salariés.
Selon les syndicats, jamais autant de postes auront été supprimés d'un coup : presque un quart des effectifs du quotidien. Qui plus est, les précédents plans de redressement tablaient sur des départs volontaires uniquement. Or cette fois-ci, la direction a prévenu : il y aura des licenciements.
Deuxième point contesté de ce plan : la vente des filiales du Monde jugées non stratégiques ou déficitaires.
C'est le cas pour Fleurus Presse, spécialisé dans les revues pour les jeunes, Les Cahiers du cinéma, ou encore le mensuel Danser.
Les salariés de ces publications pourraient, eux aussi, se mettre en grève si à l'issue du comité d'entreprise, prévu demain, la direction campe sur ses positions.
Un mouvement auquel se joindraient alors les salariés de tous les magazines du groupe Le Monde. Y compris donc ceux qui ne sont pas concernés par ce plan. Comme les très rentables Télérama ou Courrier International.
Donc en résumé, les éditions Fleurus risquent d'être vendues, je ne sais ni quand ni comment ni à qui et pour en faire quoi, ni ce que cela signifiera pour cette maison d'édition et tous ses salariés.
Ce matin, les salariés concernés manifestent, ce soir vous ne trouverez pas le Monde en kiosque, et je suis de tout coeur avec eux...
Je suis concernée d'un point de vue purement professionnel, évidemment, en cas de disparition du magazine je perdrai ma source de revenus régulière, ce qui est rare dans le métier et vraiment appréciable.
Mais les P'tites filles à la vanille, c'est aussi l'histoire d'un magazine auquel j'ai participé dès sa naissance, qui déjà a évolué et qui est très apprécié d'après les retours que j'en ai, et aussi, la rencontre avec plusieurs personnes de Fleurus, dont Anne avec qui je travaille sur Mélie et Zélie depuis le début, une personne que j'apprécie vraiment beaucoup et à qui je pense fort ce matin...
Je ne vais pas rentrer dans le débat plus avant ce matin, car je n'en sais pas encore assez, mais je me pose pas mal de questions évidemment, et je me dis qu'on est bien peu de choses ... et que dans ces domaines professionnels, comme dans beaucoup en fait, les choses peuvent basculer du jour au lendemain.
Ca fait partie des inconvénients du métier d'illustratrice, je le savais mais bon, quand on sait qu'un magazine plaît comme c'est la cas pour les P'tites Filles à la vanille, ca fait mal aux dents, moral un peu en berne depuis vendredi pour pas mal de monde ... et je ne suis pas la plus à plaindre, je le sais.